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cours sur l'image

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Message  vanessa Mar 20 Jan - 14:50

il s'agit de tous les cours sur l'image fixe, reste à faire l'image animé, mais on en n'a pas besoin pour l'examen.

Introduction à l’analyse de l’image
1. Les signes, leurs fonctions
L’image est un signe pour celui qui le perçoit. Toute chose dans la nature peut-être un signe si elle est perçue par quelqu’un.
Sémiologie= étude des signes. 1er sémiologue= Saussure. Il établi une relation binaire, on est confronté à 2 éléments, le signifiant et le signifié.
Le signifiant est ce que l’on perçoit mais qui n’a pas de sens. Il obtient un sens une fois qu’on le décode et devient ainsi le signifié.
Un phonème peut être un signifiant, plusieurs phonème ensemble deviennent un mot et donc un signifié.
Mais, la relation binaire de Saussure n’est pas suffisante, c’est pourquoi Pierce a imaginé une relation triangulaire, on a le signifiant qui se rapporte à un contexte (le référent), c’est ce qui donne le signifié (le sens). Donc selon le contexte, un signe (signifiant) peut avoir plusieurs sens. Pour passer du signifiant au signifié, il faut connaitre le contexte.
Les signes peuvent être sonores, visuels, sous forme de geste…
2. Les signes, leurs différents types
• Les symboles :
Ils sont acquis culturellement, exemple du code de la route. Ils peuvent être sonores, gestuels ou visuels. Il faut les rapporter à un code pour les comprendre.
• L’indice :
Ex : la fumée au dessus d’une forêt nous fait penser qu’il y a un feu.
Ex : lèvre violette renvoie à quelque chose de magique.
On le retrouve souvent dans les publicités et les images.
C’est une relation métonymique ou synecdotique : figure de style par lesquelles il y a une relation entre la partie et le tout, le contenu et le contenant, la cause et la conséquence.
« Allons boire un verre ! » métonymie : verre= contenant=la partie mais pourtant il renvoie au tout.
• L’icône :
Il est divisé en 3 éléments :
-l’image : fonctionne sur l’analogie, il y a une ressemblance entre le signifiant et le signifié
-le diagramme : relation interne entre le signifiant et le signifié (plan, carte…)
-la métaphore et l’allégorie : la métaphore est une comparaison dont à retiré les outils de comparaison, elle est fondée sur le parallélisme entre 2 choses (chevelure de blé= blond). L’allégorie renvoie à un personnage ou un objet qui a une fonction symbolique (allégorie e la justice= la balance).
3. Analyse de l’image
L’analyse de l’image se définit d’abord par ses objectifs.
Méthodologie :
 Relever d’abord les signifiants
Support de l’image : papier, télé journal…
On y voit : personnes, objets, texte
 Puis les signifiés
2 types de messages : explicite et implicite (non-dits, sous- entendu, suggérer, mythe)
 3 types de messages, le message plastique (forme de l’image) :
*le support : film, page de revue, affiche…
*le cadre : pleine page, partie de page, bord de l’image= bord de la page ?, dimension de l’image par rapport au support et ce que ça implique comme relation avec celui qui regarde –soumission, domination…)
*le cadrage : -très gros plan : œil, ongle (que ça dans l’image)
-gros plan : visage
-plan rapproché : buste
-plan américain : de la tête à mi-cuisse (pour voir les révolvers)
-plan moyen : personne entière
-plan général : personne + paysage alentour
-plan d’ensemble : par exemple l’ensemble d’un quartier…
*l’angle de prise de vue :
-axiale : caméra à hauteur de personne
-plongée : caméra au dessus du personnage
-contre-plongée : caméra en dessous du personnage
*l’éclairage : même critère que pour l’angle de prise de vue.
*le choix de l’objectif :
-courte focale : permet d’avoir un grand angle, tous les éléments seront nets, qu’ils soient loin ou proches, ce qui donne de la profondeur de champs (effet de perspective).
-longue focale : téléobjectif, arrière plan flou mais ce qu’on vise est net.
*la composition de l’image :
-façon dont les masses sont réparties
-voir s’il y a plusieurs plans (1er plan…)
-perspective ?
-façon dont notre regard parcours l’image (lecture en Z)
-direction des regards
-formes dominantes
-couleurs
-éclairage : clair/obscure
*la texture de l’image : savoir s’il y a beaucoup de définition dans l’image ou s’il y a du grain.
 Le message iconique (ce qui se rapporte à l’image)
*les motifs : ils fonctionnent de manière synecdotique ou métonymique. Exemple, les lèvres entrouvertes est un signe de séduction.
*la scénographie : posture, direction des regards
 Le message linguistique
*l’encrage : ce qui correspond à différents niveaux de lecture, en relation avec l’image.
*le relais : donne des informations plus précises, complémentaires
4. Schéma de Jackobson
Il répertorie les facteurs du langage en fonction.
Pour communiquer, il faut un émetteur(1), un récepteur(2), un message(3), un canal(4) (voix, TV, radio…), il faut aussi un code(5) (langue) et une situation de communication(6). A ces 6 facteurs correspondent 6 fonctions du langage :
1 : la fonction expressive : autobiographie, « moi je », journal intime.
2 : la fonction conative : ordre, injonction / persuasion, séduction.
3 : la fonction esthétique, poétique : forme de discours.
4 : la fonction phatique : intonation, TIC de langage, répétition de mot.
5 : la fonction métalinguistique : (autour de la langue) discours sur le discours, mise en abyme : film sur le film, ou encore making of.
6 : la fonction référentielle : c’est celle qui fait passer des informations.
5. L’image animée
L’analyse de l’image est valable pour les images animées. Cependant, l’image animée se déroule sur le temps, on peut donc séquencer les images animées. On a aussi du son dans une image animée comme du bruit, de la musique ou un son linguistique.
Il faut repérer les séquences à analyser, le nombre de plans qui constituent l’image, ce qui représente l’unité de l’image.

Tout document audiovisuel est constitué d’un plan ou d’une succession de plan. Un plan est la totalité ou la partie d’une prise de vue qui commence quand on déclenche la caméra et qui fini quand on l’arrête.
• Champ, contre-champ : c’est quand on change d’axe et qu’on va à l’opposé (devant puis derrière).
• La valeur d’un plan :
Elle représente le cadrage dans une image fixe (gros plan, plan d’ensemble…)
• L’angle de prise de vue : axiale, plongée, contre-plongée
• La lumière du plan : contre-jour, éclairage directe, éclairage de côté.
• On peut avoir un plan fixe ou un plan en mouvement :
Plan panoramique : le pied de la caméra ne bouge pas mais elle peut pivoter sur elle même de façon verticale ou horizontale.
Traveling : caméra qui se déplace, soit en étant portée, soit sur un chariot, vélo…
On peut aussi avoir l’illusion du mouvement à l’aide du zoom.
• Plan séquence : c’est une séquence qui n’est formée que d’un plan.
• Vitesse de montage de l’image : rapide, sur la musique.
• Raccord : pour faire un changement de plan
Fondu enchainée ; quand 2 plans se confondent, il s sont en surimpression.
Fondu au noir : l’image se termine par du noir.
Raccord dans le mouvement : quand un mouvement se fait et qu’on prend le nouveau plan dans la continuité de ce mouvement.
• Sous cadre : quand on a une autre image dans l’image sous forme de cadre, par exemple quand on voit d’une chambre au travers d’une fenêtre.
• Parole : en in (voit parler la personne) ou en off (ne voit pas parler la personne)
• Objectif du cinéaste

Elaboration du langage des cinéastes. a suivre
vanessa
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Date d'inscription : 06/10/2008

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