cours semaine 5

2.1 Les besoins
Ces besoins de l’enfant font l’objet de toute une recherche et littérature pédagogique.
Les besoins ont un avantage : ils sont éducables !
Ou les besoins peuvent ils être éduqués ?
- Les besoins physiologiques :
• en famille (mais les conditions de vie des familles sont souvent insuffisante)
• à l’école (non)
• Dans les lieux de loisirs de proximité (locaux restreints, pas terrible)
Donc on ne peut pas compter sur les endroits ordinaires pour satisfaire les besoins.

- Les besoins psychologiques :
• En famille (pas totalement, parent n’étant pas éduquer)
• A l’école (oui pour l’apport de connaissance mais peut être trop et mal)
La colonie de vacance se présente comme le lieu privilégié pour l’éducation de l’enfant. Elle se présente comme la réponse, la structure aux besoins de loisirs.

Distinguons le loisir et les loisirs :
- Le loisir en tant que besoin suppose un esprit de loisirs chez l’éducateur. L’esprit de loisirs est dans un climat de détente, de joie, la disponibilité et un aménagement du fonctionnement.
- Les loisirs se sont la réponse aux besoins de loisir, modalité concrète aux réponses du besoin, dans un climat de loisir, grâce à des formes de loisirs pour permettre à chacun de se retrouver dans les différents besoins.



Les colonies de vacances répondent par des loisirs aux différents besoins des enfants ;
• Les besoins physiologiques : milieu naturel, dans la nature à travers les promenades, excusions, grand jeu… dans cette nature l’enfant retrouve son rythme naturel.
• Les besoins intellectuel se satisfont dans les colonies de vacance ; car c’est la découverte du monde, milieu géographique, milieu humain.
• On peut aussi satisfaire par les besoins affectif et sociaux ; c’est la découverte des autres, de la vie en groupe
• Les besoins personnelle appeler aussi les besoins d’expression ; dans les colonies de vacances c’est possible de faire du théâtre, de danser, de chanter, de faire des activités manuelles...
• Les besoins spirituel ; c’est la découverte de la beauté, la mise en œuvre du dévouement ; et pour certains c’et aussi religieux.

L’éducation des loisirs par les loisirs satisfaits l’enfant et les besoins de l’enfant, cela fait parti de son épanouissement.

2.2 Le modèle colonial
il y a 2 aspects :
- Restructuration du champ éducatif
- La colonie type

2.2.1 Restructuration du champ éducatif
A. Approfondissement de la compréhension du public et des jeunes ;
Cela passe par la formation des animateurs et des directeurs, on insiste sur la psychologie de l’enfant, on leur apprend à s’y prendre avec les enfants. On s’intéresse rapidement aux enfants handicapé ; faut il les intégrer ou pas dans les mêmes milieux. Les colonies intègrent les enfants handicapés dans leur fonctionnement. « On essaye de mieux comprendre la public des enfants »
B. La primauté donnée à l’éducateur ;
L’enfant science se conjugue avec l’éducateur roi (place centrale) il devient roi au dépend des anciens rois qui était le prêtre et la religieuse ; ils devront eux aussi être former à la science de l’enfant « psychologie de l’enfant ». L’instituteur ne suffit plus non plus ; il faut une formation spéciale. L’autre roi était le militant politique, il ne suffira plus car il faudra être formé à la pédagogie. On est dans la restructuration autour de l’éducateur.
C. Redéfinition institutionnelle de la colonie de vacance ;
Elle va devoir se suffire à elle-même, elle n’est plus subordonné à la famille… c’est le lieu ou l’enfant est pleinement un enfant ; c’est une institution éducative singulière a part. La vision de l’enfant change, ce n’est pas seulement l’enfant de la famille, ou l’enfant à éduquer, ou l’enfant de sa religion, il est avant tout un enfant. On est dans la restructuration aux niveaux des champs de l’animateur et de l’enfant.

2.2.2 Une colonie type
A. De nouveau lieu : les endroits change, les locaux aussi. Le milieu doit être adapté (mer, montagne car en même temps c’est le développement du tourisme). On crée des lieux adapté aux âges, les salles plus petites, des chambres à la place des dortoirs…

B. La question des rythmes et activités changent : on définit désormais des types de jeu, type de promenade, type d’activité manuelle, type de veillé ; la notion de choix deviens essentiel au nom des besoins de l’enfant. La notion de rythmes devient centrale ; notamment rythme de sommeil.

C. La structure pédagogique : nouvelle structure pédagogiques ; ex : les centre deviennent mixte 1960, puis ensemble aux mêmes âges. (modèle scolaire) ; les colonies deviennent moins nombreuses ; moins d’enfant. Le mode d’encadrement n’est plus le même, avant c’était un enfant chef d’équipe, assimilé à la tête d’une équipe et il restait ensemble ; désormais on parle de petit groupe et grand groupe environ 10 enfants, un animateur responsable de la vie quotidienne et les activités se font en grand groupe environ 20 à 40 enfants et des activités différentes proposé par les animateurs.
La pédagogie différencié ; diversification ; choix.

D. La centralisation sur les activités : il devienne des instruments éducatifs privilégiés. Ils sont pensés, structuré. Ils passent par le mouvement général de la société.

L’activité devient dominante
Quelques réflexions :
Avec la rupture des années 50, on voit que la colonie de vacances c’est voulu éducative de loisirs, et cela car il devenait dominant dans la société. En même temps elle reste dans un schéma compensatoire (car famille pas en vacance, donc nécessité de la colonie et de l’école).
On essai d’éduquer les enfants à des exigences social et personnelle car l’enfant a une place spécifique. L’éducation est centrée sur la personne de l’enfant. C’est un déplacement de valeurs ; les colonies ne sont plus les mêmes, on insiste sur le désintéressement, le libre choix, le gout du risque, l’égalité, le droit aux vacances pour tous. On va sur ces valeurs : vouloir éduquer par les loisirs.
Cela se met en œuvre par des attitudes différentes car il n’y a pas les mêmes finalités ; les loisirs sont gratuits. On essaye de suscité le choix et non pas l’ordre, l’initiative de l’enfant. Il y a la notion de risque et d’aventure, d’expérimentation, impossible de faire ailleurs. En colonies on peut choisir l’amitié, on est dans la confiance et le libre choix.
On voit donc dans cette évolution, un système de valeur fondé sur un sens éducatif porté par la psychologie et la science de l’éducation.

Le coté scolaire, hygiène… s’est effondré, il reste une forme éducative mas elle n’a souvent plus de justification. Elle devient excroissance parce qu’à force de croire connaître l’enfant, on va enfermer l’enfant dans la science de l’enfant. On tombe dans un paradoxe au nom de grand principe. Mais on tombe dans une pratique pédagogique très cadrer et obligatoire.
On en sait peut être trop sur l’enfant, et c’est l’enfant lui qui risque de ne plus avoir de place.
Le modèle est devenu modélisant. La certitude du savoir sur l’enfant à peut être nuit sur l’enfant réel.

Le projet pédagogique deviens à son tour une forme, et se retourne sur la pourquoi il n’y en a pas. Quand la forme devient institutionnelle elle devient formelle.

Comment retrouver un socle justificatif des structures de loisirs ; dans les colonies pour les enfants ?

Le familialisme est dominant donc les vacances se font avec les enfants ou en centre de loisirs de proximité. La colonie d’enfant à perdu son sens.

Que peut-on faire ?
- Affirmer le droit des enfants à partir pendant les vacances sans les parents, les enfants avaient ce droit grâce aux colonies
- Il faut que la colonie de vacances ait une visibilité et spécificité éducative : ex : mélanges des âges ; pluralité des jeunes de références, de l’encadrement ; le pouvoir de décision donné à l’enfant ; se centrer sur le jeu de l’enfant, le droit de jouer.