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Message  vanessa Dim 21 Déc - 20:24

3. La loi, la règle, le contrat
• La loi
Tout ce qui relève de la loi ne se négocie pas. Elle dépasse le cadre de la classe, tout le monde y est soumis. La loi scolaire est la mission de l’enseignant. L’engagement de l’élève dans les apprentissages relève de la loi, ça ne se négocie pas.
• La règle
C’est le 2ème niveau des régulations sociales, des règles de vies, elles sont indispensables et considérées comme justes et protectrices. Elles doivent être acceptées, intégrées et appliquées. Elles peuvent être négociables
• Le contrat
C’est le 3ème niveau, il est toujours négociable. Il intervient sur des conflits ponctuels qu’on ne peut pas prévoir entre 2 personnes ou 2 groupes de statut égal. Le contrat signe un engagement entre 2 personnes en conflit.
4. Les sanctions
A Djibouti, la sanction la plus détesté c’est la privation de récré, ensuite le renvoie de l’école et enfin le tuyau pour frapper. Là où il n’y a plus de violence corporelle, on a un meilleur climat scolaire car elle entraine un sentiment d’insécurité. De plus, il y a reproduction de l’attitude violente des enseignants par les élèves entre eux. C’est la même chose dans les collèges français, là où il y a le plus de sanction, il y a plus de violence.
E.Prairot s’interroge sur une sanction éducative :
-il faut éviter la sanction à outrance et le laxisme
-la sanction doit être appropriée à la violence
-la sanction n’est ni une vengeance, ni arbitraire, ni violence, ni caprice.
-les sanctions doivent être légales, justes et légitimes
-on doit attribuer au fautif la responsabilité de ses actes
La sanction contribue à l’apprentissage de la socialisation, elle suppose la définition préalable d’un règlement, et la graduation en fonction de la gravité de l’acte. Celui qui sanctionne doit apprendre un certains nombres de comportements, à s’affirmer, à oser dire clairement règles et sanctions, et à mettre ses paroles en acte. On peut aussi sanctionner positivement en donnant des conseils pour l’avenir.
La punition expiation : douleur, relation duelle punisseur/puni, puissance du punisseur.
La punition exercice : faire des lignes, surcroit de travail, peut avoir des effets pervers avec un dégoût du travail scolaire.
La punition bannissement : « prison », peut amener de l’isolement social. C’est nécessaire quand il y a trop de violence, mais il faut penser à la réintégration du sujet dans le groupe sinon effet pervers.
La punition signe : bonnet d’âne, humiliation, à bannir.
Dans tous les cas, on mobilise un sentiment d’infériorité (à éviter, mauvais pour l’estime de soi) ou de culpabilité (elle doit être présente pour que le sujet reconnaisse le problème et s’en donne responsable). En effet, la sanction éducative doit attribuer au fautif la responsabilité de ces actes. Il faut donc une réaction comme des excuses. Par rapport au groupe, il faut réhabiliter l’instance de la loi, montrer qu’elle ne peut être transgressée sans réaction.
La sanction éducative :
-s’adresse à un sujet (pas de sanction collective) pour qui la sanction doit être comprise
-porte sur des actes (pas d’atteinte à la personne, humiliation), il ne s’agit pas de discrédité une personne mais son acte.
-prive de l’exercice d’un droit, la frustration fait grandir, ça ramène à la réalité.
-s’accompagne d’une procédure de réparation orientée vers la victime, reconnaissance de la souffrance causée à autrui.
Selon Prairat, les difficultés de la sanction dans le milieu scolaire amène à 5 problèmes :
*recours aux sanctions illégales (châtiment collectif…)
*disparité des pratiques selon l’enseignant, l’établissement…
*augmentation du recours à l’exclusion
*rapports avec l’institution judiciaire
*attentes contradictoires des parents (demandent plus de discipline mais critiquent les décisions de sanction)
« Le défis aujourd’hui est de combiner droit et discipline en tentant de neutraliser par un habile dosage leurs dérives respectives.
5. La médiation scolaire par les pairs
Ce dispositif prend son origine dans la médiation sociale des quartiers difficiles des années 1990. Le but était économique, réduire le coût des violences et les dégradations dans ces quartiers.
Médiation (sens stricte): mode de gestion des conflits basé sur la coopération, la responsabilisation et la non violence, contrat qui fixe des engagements de paix sociale pour l’avenir.
Médiation (sens large) : outil de prévention de la détérioration du climat social.la médiation se différencie de l’arbitrage, l’arbitre a un pouvoir alors que le médiateur n’en a pas. Le médiateur agit comme un tiers impartial, indépendant. Son but est de rétablir la communication entre 2 partis, il écoute et cherche les ZAP (zones d’accords possibles) entre les participants, dans le but de reconstruire du lien social. En effet, il faut rétablir du lien entre les 3 instances (école, famille, rue) dans lesquelles les jeunes doivent circuler et qui ont chacun une culture différente. La rôle de médiateur apporte beaucoup plus aux médiateurs qu’aux médiés.
La médiation pas les pairs dans les milieux scolaire dé »charge les enseignants des petits conflits, lais quand c’est grave, il faut l’intervention des adultes.
Le but de la médiation est de développer les compétences des élèves en termes de communication, d’observation de la violence autour de soi, d’attention portée autour de ses propres réactions face à la violence, mais aussi de développer une imagination en termes de gestion des conflits. C’est donc une bonne éducation à la citoyenneté.
vanessa
vanessa

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Date d'inscription : 06/10/2008

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