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semaine 7 17/11/08

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Message  vanessa Sam 13 Déc - 2:08

4. Les différentes formes de la violence scolaire
Beaucoup de statistique, document en ligne.
Les actes de violences les plus fréquents : violences physiques puis verbales, ensuite dégradation des locaux.
Les écoles qui résistent le mieux à la violence sont les écoles primaires du fait d’une bonne perception des enseignants et d’une bonne relation entre élèves et enseignants. L’école primaire a plus de proximité avec les parents.
II. Les modalités d’intervention face à la violence scolaire
1. Les interventions immédiates
Travail sur le fait de repérer la violence dès qu’elle se manifeste car les mesures les plus efficaces sont les mesures préventives, il faut une réaction immédiat quand la violence est là.
Les premières réactions sont des automatismes tels que la fuite, la soumission ou l’agression. Mais la fuite est impossible dans un établissement scolaire. La soumission est souvent pratiquée mais ça n’est pas bon et enfin l’agression est interdite pas la loi.
Il faut donc imaginer d’autre réponse avant d’être dans la situation afin de prendre du recul par rapport à ces 3 automatismes.
Il existe 3 catégories d’interventions immédiates :
* La non intervention (réfléchie) : ça peut être une stratégie, mais il vaut mieux éviter, sauf si on a l’appui d’autres élèves.
* L’intervention dans l’espace de la classe : pas de violence mais une sanction, c’est le moyen incontournable, il faut des conditions : pas de sanction collective. Il faut intervenir en fonction de la gravité de la situation et non en fonction de ce qu’on ressent. Quand une situation est peu grave, un regard ferme peu suffire. Quand la situation s’enclenche, il faut se recentrer sur l’activité et après donner l’ordre d’arrêter. Enfin, si la situation devient violente, il faut intervenir physiquement mais en ayant un rôle passificateur. Par la suite, il faudra reprendre à froid une situation.
* L’intervention vers l’extérieur : il faut se méfier ce cette méthode car elle peut être dangereuse pour l’enfant qui pourrait faire des bêtises. Mais il est possible de faire sortir un élève accompagné d’un élève médiateur, ou encore faire une sortie chez le proviseur. L’effet pervers ici est de discréditer sa propre autorité.
2. Les interventions différées
Il faut déplacer les réponses dans le temps et dans l’espace. La médiation avec l’introduction d’un tiers permet de rétablir la communication.
Médiation dans le temps= après l’intervention immédiate, espace de parole, on réfléchie collectivement, on peut faire un rappel des lois et des règles, voire même changer des règles si elles ne fonctionnent pas.
La médiation peut être sous la forme d’un conseil ritualisé, l’intérêt est de dédramatiser les petits faits et à l’inverse de montrer m’importance d’un fait grave. Permet aussi de trianguler les relations, ainsi l’élève victime peut s’adresser à l’agresseur et au médiateur. Ce type de médiation a pour but de responsabiliser chacun et de faire respecter les règles.
On peut aussi faire appel à la réparation qui peut être symbolique comme des excuses ou matérielle par le remplacement d’un objet cassé. Ça implique l’agresseur ce qui est positif.
vanessa
vanessa

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Date d'inscription : 06/10/2008

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