cours semaine4

19ème siècle : on est dans la phase de la science ; c’est la science qui va vouloir régir l’éducation.
La psychologie va définir le savoir faire de l’enfant, elle reste la science dominante.

1830 : il faut traiter la différence avec les élèves, on retiendra ici GUIZOT ; a ce moment la il y a 3 systèmes qui se mettent en place :

• Individuel : un maitre dans son bureau et les élèves en face ; lire, écrire, compter. L’enseignement s’occupant de chaque élève individuellement dans chaque niveau pour chaque enfant. Le reste du temps l’enfant est livré à lui-même. Cela est peu efficace mais adapté aux différents niveaux et à l’irrégularité de la présence de l’enfant.

• Le mode mutuel : ce système fonctionne sur des moniteurs, en amphithéâtre avec un seul enseignant ; l’enseignant enseignait les moniteurs et eux enseignait dans chaque niveaux, dans chaque matière. Progression à son rythme selon le niveau et la matière. C’est un système très militaire. A ce moment la c’est l’arrivé du tableau. Ce système aurais du l’emporter car il était économique et soutenu par les libéraux.

• Le mode simultané : GUIZOT choisit celui-ci ; les frères des écoles chrétiennes fonctionnait par 3, ils ouvraient des écoles à 3 classes (CP, ce, cm) dans chaque niveau, il ya des élèves de même niveau, ils font toujours la même chose au même moment.

C’est ce mode qui s’impose dans les écoles, l’état reprend le mode d’enseignement des catholiques et il le laïcise, et cela est toujours le mode actuel.

Le mode qui arrive après :
• la pédagogie différenciée : une classe de même niveau avec dedans des groupes de différents niveaux. Il y a révolution éducative, elle prend en compte que les élèves ne sont pas semblable en classe, elle trouve des moyens pédagogiques pour s’adapter en groupe en différentes matières.

Dans une classe dites FRENET : il ya des activités différentes à l’intérieur de la classe ; différentiation par les activités dans la classe. (type de pédagogie différencié)

Avec SŒUR RENAULT : on est proche de l’enseignement mutuel.
Dans les classes de 60 à 200 élèves dirigés par une religieuse, la classe est divisé en plusieurs niveau selon des disciplines confié à un élèves avancé.
Les recommandations pédagogiques :
elle dit : « il ne faut pas imposer les choses aux enfants, il faut les respecter, favoriser l’intelligence et pas la crainte ; devant la raison et na pas jouer la mémoire, comprendre et ne pas apprendre par cœur, faire faire des exercices, ne pas envoyer des règles, punir mais aussi récompense, et faire comprendre une punition »

C’est une attitude pédagogique d’ouverture et de compréhension.
En matière de religion elle reste sur des pratiques pédagogiques moins en avance, attitude ferme, traditionnel et autoritaire.

Ce 19ème c’est l’installation sur les faits pédagogiques, il a suivi des principes de la modernité en éducation. On retient 3 choses :
• le progrès
• l’éducabilité
• la démocratie égalitaire (on doit éduquer toute la jeunesse)

L’éducation à une fonction d’insertion sociale et politique ; a ce moment le bu de l’école n’est pas la promotion social, c’est qu’ils soient plus conscient par rapport à la nation et de meilleurs citoyens.
C’est une éducation du peuple. Mieux formé un individu c’est faire en sorte que la société soit meilleur.

Est-ce que tout le 19ème est dans la modernité ?
Non, ils sont minoritaires, mais il ya ceux qui ne croient pas a progrès, et jusqu’ou les gens sont il éducable face à cela il ya le déterminisme, Et il y a ceux qui s’opposent à l’égalité social car trop dangereux de remettre en cause le fonctionnement de la société basé sur la hiérarchie social.

Le 20ème siècle : institutionnalisation de la modernité.

La modernité devient un paradigme : « tellement dedans qu’on ne sait pas qu’on est dedans ; une sorte d’évidence »

La modernité n’est plus un combat, ca y est on y est ! on s’en rend compte fin 20ème dans le POST MODERNITE
Cette évidence de la modernité en éducation se construit autour de 3 éléments :

- la scolarisation va prendre définitivement son affaire d’état.
• Il institue l’obligation scolaire et de plus en plus longtemps.
• Il transforme aussi les missions de l’école ; former les citoyens, fournir à la société industrielle la panoplie des producteurs et des consommateurs. (insertion professionnel).
• Le budget de l’éducation national est le budget numéro 1, plus l’école doit être rentable : productivité du système scolaire, efficacité, rentabilité.
• Il y a donc un enjeu économique et politique. La promotion sociale dépend désormais de l’école (globalement).