licence sciences de l'education
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semaine 1 30/09/08

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Message  vanessa Lun 20 Oct - 17:23

Chap. I : Histoire de la construction des savoirs en éducation (J. Houssay)

Les sciences de l’éducation sont nées en 1967, leur fonction est de produire des savoirs sur l’éducation.
1. Antiquité et Moyen Âge
Comment la question de l’éducation va-t-elle devenir de plus en plus importante ?
Dans notre histoire, la question de l’éducation en occident nait en Grèce (grâce à la philosophie nait la notion d’éducation) avec Socrate : 1er pédagogue.
Socrate s’oppose aux sophistes (maîtres de la rhétorique, ils permettent à l’homme de devenir plus hommes), c’est un éducateur qui utilise la maïeutique, c'est-à-dire l’art du questionnement, il extrait le savoir qui est dans l’autre.
Socrate a eu une grande influence, après sa mort, on a un ensemble d’écoles philosophiques qui se mettent en place, ce sont des lieux de formation et de production de savoir faire en éducation, comme Platon et Aristote qui sont les 2 écoles principales. Avec la philosophie nait le stoïcisme et l’épicurisme. C’est le savoir du comment vivre, il s sont en désaccord avec la philosophie, pour eux, le but de l’homme est d’essayer d’être heureux. Ce bonheur est à mettre en relation avec le reste du monde (la satisfaction des choses élémentaires amène le bonheur). Dans leur école, on sait où est le vrai et ce qu’il est, pas besoin de le chercher.
Au 2ème siècle avant J-C, on a une grande période romaine, on y retrouve les stoïciens et les épicuristes, on a un maintien de la rhétorique… C’est l’époque de Pythagore. Le christianisme fait son arrivée qui s’allie avec la Platonisme dans un fondement ésotérique (ensemble d'enseignements, de doctrines, ou d'interprétations dont le sens profond est caché et réservé à ceux qui sont capables d'en comprendre le sens).
Avec le christianisme, on a un enseignement chrétien qui ramène à une certaine philosophie chrétienne. C’est un accomplissement de toutes les philosophies. Saint Augustin développe la religion chrétienne avec la philosophie chrétienne au centre de la philosophie grecque.
Au 5ème siècle après J-C, les barbares débarquent, Rome s’effondre, il reste de petites écoles barbares er des écoles chrétiennes. A ce moment, l’éducation est religieuse.
En Orient, l’éducation reste plus structurée, elle poursuit la tradition philosophique. En Occident, les Papes restructurent le monde morcelé, ils détiennent le pouvoir politique et spirituel. Ce sont des hommes de droit et développent les savoirs juridiques. On voit naitre une alliance entre la tradition chrétienne et gréco romaine (Charlemagne).
Au 7ème siècle, la philosophie arabe se construit par rapport à la réappropriation d’Aristote.
A la fin du 11ème siècle, c’est le renouveau intellectuel en Occident avec la création d’écoles dans et en dehors des monastères, ces écoles ne sont pas destinées à la religion mais à l’éducation de l’élite des laïques. On a aussi la création des ordres religieux qui recopient les manuscrits.
Au 13ème siècle, les grecs reviennent en Occident par l’intermédiaire des arabes. La construction des universités augmente, elles sont construites autour des savoirs gréco romains. Les chrétiens essayent de se réapproprier ces savoirs. Saint Thomas D’Aquin est la référence théologique catholique avec le développement des savoirs profanes (est profane tout ce qui n'est pas sacré).
Ainsi nait une lutte entre la théologie, c'est-à-dire le savoir sur Dieu, elle part d’une vérité révélée par dieu, et la philosophie qui est purement rationnelle, c’est la construction de savoir.
Au 14ème siècle, il y a des guerres entre Rois et princes…les différentes sciences s’autonomisent, elles se séparent de la théologie et de la philosophie. L’université devient le lieu de la vie intellectuelle.
2. La renaissance : la réforme
Renaissance= 15ème, 16ème et 17ème siècle. C’est l’affirmation du savoir de l’expérience, développement de tous les savoirs et émergence de la question de l’éducation. Pendant la Renaissance, il y a une période de réforme (les protestants : Luther et Calvin)et de contre réforme (réponse des catholiques à la réforme).
vanessa
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