licence sciences de l'education
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur Moulinex Companion ...
600 €
Voir le deal

semaine 3 14/10/08

Aller en bas

semaine 3 14/10/08 Empty semaine 3 14/10/08

Message  vanessa Mar 21 Oct - 19:40

L’éducation doit devoir préparer à un monde meilleur qui dépend de l’homme. Ce qui va faire en sorte que l’homme soit meilleur c’est l’Etat, il a un rôle de plus en plus fort pour l’éducation.
Toutes ces idées (Rousseau, Helvétius…) préparent la révolution de 1789 qui tentera de bouleverser les fonctionnements. L’éducation, le progrès et les institutions vont par la suite s’articuler. Pour cela, il faut que se réalise la conjonction entre le progrès et l’éducation. Le vecteur principal du progrès c’est l’éducation, ceci va s’opérer dans la philosophie, l’éducation et le progrès vont de pair. Donc, on noue ensemble l’individuel et l’éducation, quand j’éduque quelqu’un, je mets en place un progrès de la société, l’avenir de l’homme est lié à un avenir commun (jonction entre l’avenir de l’homme et de la société).
Chez Kant, l’évolution de la société vers le mieux se fait avec une rupture avec la nature, la nature humaine en particulier.
L’éducation est le moyen de dessiner le progrès de l’humanité. On a donc une conjonction entre le progrès et l’éducation mais pour cela, il faut que l’idée de perfectibilité s’impose. On doit tenter de rendre parfait les enfants, pour cela il faut croire en l’éducabilité de l’éduqué, il va y avoir possibilité de l’éducation.
Cette idée de perfectibilité nait à la confluence du progrès et du sensualisme.
Le progrès se voit par contraste avec les autres sociétés. Du progrès nait différentes valeurs comme l’anti esclavagisme, la liberté de penser, la tolérance…
L’avantage de la perfectibilité est qu’elle requiert de l’éducation. Présence des philosophes sensualistes ou empiristes (basé sur l’expérience des choses) et intellectualistes (guidé par la raison, les idées préexistent aux choses).
Le 18ème siècle est un siècle de développement des sciences sur le monde des sciences expérimentales.
Les sensualistes nous expliquent que la connaissance se construit par des sensations. Les lumières et les encyclopédistes sont des philosophes sensualistes/empiristes. Il peut donc y avoir un progrès des idées puisqu’elles sont construites par les sens.
La pédagogie va arriver comme le moyen de mieux éduquer, l’éducation devient la condition de tout ce processus, l’éducation elle-même sera construite. Donc a un perfectionnement de l’homme, de l’éducation et de la pédagogie.
La perfectibilité de chacun renvoie à la perfectibilité du monde. Donc les pédagogues deviennent de plus en plus nécessaires car ils peuvent se mettre au service de cette idée de perfectibilité. L’enfant est un possible à développer, il devient un être à faire évoluer. Mais si on ne le fait pas, l’enfant reste dans le rien.
Cette idée que l’éducation est possible va entrainer l’idée que désormais l’éducation est pour tous. Pour Helvétius et Rousseau, tout le monde est éducable et a le droit à l’éducation. Diderot pense le contraire.
Pourquoi le droit à l’éducation :
-l’homme à la naissance est particulièrement dépourvue.
-l’éducation s’appuie sur les sens, et les sens ça s’éduque. Les savoirs de l’homme se construisent par l’intermédiaire de son corps.
-histoire des sauvages : l’homme non éduqué témoigne que nous occidentaux avons beaucoup progressés, ce qui prouve que la civilisation supérieure s’est faite par une éducation. Ce qui montre que l’éducation est fondamentale puisqu’elle peut transformer un sauvage en homme civilisé.
Au 18ème siècle, l’instruction devient d’utilité publique. L’installation de la modernité permet l’instruction intégrale, le progrès de la société par l’éducation, la primauté de l’expérience par l’éducation, l’idée de la perfectibilité. L’éducation se met au cœur de la société poussée par les philosophes et les pédagogues, éducation pour une société meilleure.
• Le 19ème siècle, l’épanouissement de la modernité
La mise en place de l’Etat Bourgeois à la place de l’aristocratie, de l’Etat démocratique, progrès des sciences, développement de la société industrielle, le travail industriel est rationalisé, essor considérable de la démographie, extension de la ville avec la société urbaine, développement des moyens de communication. Le 19ème siècle est un siècle pédagogue majeur, il met en œuvre ce qui s’est passé au 18ème.
Au 19ème siècle, il n’y a plus une domination des philosophes et des religieux, c’est plus un siècle de politique et de pédagogues. Les questions d’éducation et de pédagogies sont au cœur des pratiques de la société. L’école primaire devient obligatoire avec la mise en place d’une formation des maîtres. L’éducation devient une affaire d’Etat en Europe au nom de l’efficacité. L’Etat se justifie de l’efficacité de l’éducation car elle répond à la connaissance scientifique de la nature humaine.
Pendant le 19ème siècle, on a une tentative de mettre en place un système scolaire fiable car il est fondé sur une pédagogie elle-même fondée sur la science. Ce qui permettra une société meilleure.
La pédagogie est au départ fille de la religion et de la philosophie, par la suite, elle se retrouve fille de l’Etat et de la science. L’éducation devient rationnelle, et la pédagogie s’impose sur la scène éducative.
Pédagogie= application des lois de la raison à l’éducation, elle devient la science de l’éducation.
Pour pouvoir être maîtres des enfants, les instituteurs doivent devenir des professionnels ce qui mènent à la professionnalisation des instituteurs. Le savoir pédagogique va désormais être accessible par le biais de formation. On a une conjonction entre la pédagogie et les valeurs de l’Etat.
La caractéristique de ce savoir pédagogique est qu’on ne parle plus de philosophie mais de psychologie qui se veut une science. Les premiers spécialistes de sciences de l’éducation sont des psychologues, car la psychologie nous fournit les lois de la nature humaine, elle permet de connaître la nature de l’homme et l’enfant. Pour pouvoir appliquer ses savoirs sur l’enfant, la pédagogie doit connaitre l’enfant, savoir le maîtriser. On a donc une union de la psychologie et de la pédagogie.
Durkheim a tenté d’enlever la pédagogie de la psychologie car pour lui la pédagogie doit être régie par la sociologie, mais ce fut un échec.

Marie Pape Carpentier, tout comme Kergomard, est à l’origine de l’école maternelle.
A cette époque, l’Eglise continue d’être présente dans l’éducation, la moitié des instituteurs sont des sœurs.
vanessa
vanessa

Messages : 109
Date d'inscription : 06/10/2008

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum