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semaine 2 07/10/08

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Message  vanessa Lun 20 Oct - 21:56

Pendant la renaissance, on a un désir de savoir qui se répand hors des universités, on voit apparaitre l’humanisme et le naturalisme.
L’humanisme correspond à la connaissance de l’homme, à un savoir sur la conduite de l’homme. Le naturalisme correspond à la connaissance de l’univers.
Ces 2 connaissances ne sont plus soumises à Dieu, elles sont immanentes (Qui fait partie de la nature d'un être, ce qui est sur Terre).
L’homme a de plus en plus de désir de se changer et de changer le monde.
Quand Dieu dirige les choses, l’avenir est de monter au ciel, les choses sont donc figées. Alors que dans l’immanence, on a la possibilité de l’extension de l’homme, l’avenir de l’homme est sur Terre. A cette époque, les conditions de vie changent, on a une redécouverte des textes anciens (gréco-latins) par les humanistes. Cette réactualisation des anciens textes alimente la pensée de la Renaissance. On entre dans l’époque des grandes découvertes (manières de vivre, nouveaux objets…), la terre s’agrandit, Dieu devient insuffisant à l’homme et devient même un obstacle à la connaissance.
Retour des philosophes grecs : Platon, Aristote et retour des moralistes.
Naissance de la grande rupture de la Réforme (Luther et Calvin), elle est opposée à la théologie classique (Saint Thomas D’Aquin) et aux humanistes car ils ont tendance à mettre Dieu de côté. Pour la réforme, l’homme ne peut se suffire à lui-même, il a besoin de Dieu.
La Contre Réforme (17ème siècle) s’appuie sur l’autorité et l’absolutisme de l’Eglise et de la royauté. On a donc une résurgence du catholicisme par la reprise en main par l’Eglise de l’ensemble des savoirs.
On a la mise en place d’une résistance à la Contre Réforme avec le protestantisme (libre interprétation de la bible) ; et les libres penseurs (Machiavel) qui recherchent un principe d’unité et d’ordre dans le monde. Descartes fait cette recherche sur l’ordre de la raison. Avec le développement des savoirs mathématiques et expérimentaux, on a une rupture entre les savoirs scientifiques et philosophiques.
A partir de 1650, c’est le triomphe du rationalisme, la raison de l’homme devient première.
Toutes ces transformations sont dues à des transformations économiques, politiques, au développement du commerce, développement géographique, à la construction des grandes nations, à l’éclatement de l’Eglise et à la découverte de l’imprimerie (Gutenberg).
• Et l’éducation dans tout ça ?
Dans la renaissance, la question de l’éducation s’autonomise et son intérêt devient grandissant. On peut le voir par une grande production pédagogique et par la création d’établissements d’éducation.
La pédagogie devient une théorie du fonctionnement de l’éducation, de la connaissance du système d’éducation. C’est à ce moment que le mot éducation apparait, synonyme du mot institution.
Mais, on a un mouvement contradictoire avec :
-l’optimisme (Rabelais): découvre de plus en plus de chose et de moyens techniques, éduquer devient aller vers de plus en plus de possibilité, de développement.
-le pessimisme (Montaigne) : guerre des religions, éduquer devient éduquer à une forme de survie, de sagesse un peu amer. C’est une réflexion sur soi par les savoirs .
Malgré tout, on retient que l’homme est éducable, la formation devient une valeur ainsi que l’éducation.
Luther : la réforme à un intérêt pour la question de l’éducation, ainsi, chacun peut interpréter les écritures.
1517 : réforme de l’éducation, chacun doit pouvoir lire et comprendre les textes. L’école devient une nécessité.
Luther met en place une traduction des livres pour pouvoir apprendre dans la langue maternelle et non plus en latin. Il demande une école élémentaire pour tous et une école secondaire pour l’élite.
La réforme combat l’humanisme, mais celui-ci ne disparait pas pour autant.

Au 17ème siècle, les maîtres de l’éducation sont les ordres religieux, les jésuites ouvrent 500 collèges en Europe.
La langue française devient la base de l’éducation, ils essayent de ramener l’ensemble des savoirs dans la langue maternelle.
L’instruction des pauvres dans les villes se fait par les frères des écoles chrétiennes. Ces frères développent une nouvelle pédagogie par les sens, c’est une pédagogie plus encrée sur la réalité. Ils donnent une place plus grande au corps (développement du sport), à l’hygiène, ils font la classe en français, enseignent la lecture, la grammaire, l’orthographe, l’arithmétique. C’est donc une pédagogie moderne. Ils sont les premiers à développer les écoles populaires modernes.
Les jansénistes sont des pessimistes, ils croient que le monde est le lieu du mal et croient en la prédestination. Leur pédagogie est une pédagogie de l’isolement, il faut préserver les enfants de ce monde impur. Malgré tout, ils ont une méthode pédagogique intéressante et avancée. Ils ouvrent de petites écoles pour un petit nombre d’enfants, ils commencent par l’apprentissage du français, inventent la narration, créent des manuels scolaires. Leur influence vient de Pascal, Racine et Descartes. Les jansénistes se feront détruire pas les jésuites qui ne les aiment pas.
3. La Modernité, 18, 19 et 20ème siècle
• Le 18ème siècle, la construction de la modernité
Les temps modernes sont un moment historique de rupture, de crise et de changements. Cette modernité éclate au 18ème avec la mise en place d’une pensée individualiste et rationaliste à travers Les Lumières, la mise en place d’un type de savoir où on privilégie les sciences, développement de la technologie.
La construction de la modernité est un grand siècle pédagogique. Les grands penseurs de l’éducation sont du 18ème siècle, tels que Rousseau et Helvétius.
Helvétius, 1772 : De l’homme, de ses facultés intellectuelles et de son éducation : par l’éducation il veut faire une science morale. Par la pédagogie on doit pouvoir éduquer moralement des gens sur des principes scientifiques. La pédagogie devient une science, ainsi que la morale. Helvétius croit au pouvoir de l’éducation.
Le problème de l’éducation c’est que les gens sont différents. Pour Helvétius, ça n’est pas la nature qui explique la différence, ni l’influence physique et sociale, l’inégalité entre les hommes tient aux différences entre les instructions reçues, donc les hommes sont différents car leur éducation a été différente. Donc l’éducation peut tout.
Pour lui la culture prime sur la nature. Ce que je suis dépend plus de la manière dont j’ai été éduqué.
Mais à cette époque, les pédagogues disent qu’ « éduquer c’est respecter la nature de l’éduqué » (Rousseau).
Rousseau, L’Emile ou de l’éducation, amène des changements pédagogiques très importants. Rousseau symbolise la lutte entre les penseurs et l’Eglise. Les Lumières luttent d’abord contre l’influence des ordres religieux et donc contre les jésuites. L’enfant est placé ici au centre de l’éducation. L’enfant en tant qu’enfant commence à exister. Rousseau est un utopiste, c’est un philosophe de l’éducation et non un pédagogue.
vanessa
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Date d'inscription : 06/10/2008

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