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semaine 5 18/11/08

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Message  vanessa Jeu 15 Jan - 12:38

II/ L’accompagnement scolaire
A/ Historique de l’accompagnement scolaire
Périscolaire= lieu éducatif au service de la politique familiale et de la politique de la ville. Il est censé contribuer à l’égalité des chances car l’égalité réelle des enfants n’est pas la même. Le périscolaire permet donc d’augmenter l’égalité des chances de réussir dans le système scolaire. C’est de la compensation sociale.
Politique familiale= lieu fait dans la perspective de permettre une vie familiale améliorée, se met au service des familles.
Politique de la ville= c’est une politique de prévention sociale, l’intervention permet de lutter contre le handicap socio-culturel et de faire de l’aide aux devoirs.
Suppression du samedi matin pour mettre 2 heures de soutien aux élèves en plus difficulté : à l’origine, on est parti d’une remise en cause de toute l’organisation scolaire pour l’aménagement du temps de l’enfant. On est aujourd’hui sur un aménagement de temps de l’enfant basé sur le périscolaire et la compensation sociale.
Dans les ans 80, principale activité= activités physiques, en 1990= art plastique, activités musicales. A ce moment, les animateurs sont principalement des enseignants.
Début 90 : municipalisation de toutes les formes de périscolaire, avec l’intervention de personnel de mairie et la création de structure par la mairie.
Le périscolaire est donc une institution au niveau de la ville.
Limite de ce dispositif : il n’y aura toujours pas d’égalité des chances car les financements des mairies varient. Les municipalités sont les plus victimes des inégalités de moyen ce qui entraine des disparités au niveau périscolaire.
Malgré tout, on a le développement d’une logique qui ne s’appellera plus ATE (aménagement du temps de l’enfant), ni périscolaire mais on parlera d’accompagnement scolaire.

B/ Définition :
La lutte contre l’échec scolaire est l’axe essentiel qui va fonder le dispositif d’Acc sco.
En 1970, ne pas réussir à l’école devient un échec scolaire.
En 1970, avec l’industrialisation, on a une augmentation du chômage, baisse des emplois non qualifiés. La réussite scolaire ne devient plus seulement un enjeu de devenir social mais devient vitale. On a aussi une augmentation de la nécessité de prendre en charge des publics non francophone du fait des 30G avec l’immigration de travailleurs, ce qui entraine la mise en place de dispositif à côté e l’école.
1977 : 1er texte qui parle de soutien scolaire.
Début 1980 : constitution de dispositifs d’Acc sco financé par le fond social.
D. Glasman : les problèmes sociaux qui apparaissent dans les années 80 sont de 2 ordres et fondent 2 dispositifs :
-lutte contre l’échec scolaire
-maintien de la paix sociale (contre les émeutes…)
Le handicape socioculturel renvoie au concept d’éducabilité, ça n’est donc pas une perspective fixiste comme avant avec l’inné comme cause des inégalités.
C/ Descriptif des types d’action
Dispositifs qui s’inscrivent dans ces grands objectifs dans les années 1980 :
1982 : AEPS : Animation Educative PériScolaire, financée par le fond d’action sociale, destinée aux enfants issues de l’immigration, après l’école.
1991 : école ouverte, stage de rattrapage pendant les vacances scolaire avec animation et travail scolaire.
1992 : RSE, Réseau Solidarité Ecole, pour les collégiens en grande difficulté, le but est de constituer un réseau avec aide bénévole, sous la forme de cours particulier gratuit.
Il y a aussi l’initiative locale (association de quartier, centre de loisir) prenant en compte 2 aspects : l’aide aux devoirs et l’animation.
En 1992, l’Etat cadre ces dispositifs avec une charte de l’Acc sco, l’objectif est de maintenir la paix sociale et diminuer l’échec scolaire. En 1996, il se développera sous la forme d’un document juridique, les contrats locaux d’Acc sco.
2000 : CLAS : contrat local d’Acc sco, il unifie tous ces dispositifs.
AFEV : association française pour les étudiants de la ville.
100000 à 200000 enfants bénéficient de ce type d’aide et 300000 pour l’aide spécialisée de l’éducation nationale.
On retrouve dans ces dispositifs : *la pédagogie du détour : l’obstacle n’étant pas accessible pour le moment on va faire un détour pour y revenir par la suite. L’enfant n’ayant pas la culture nécessaire pour réussir dans le scolaire, on va mettre en place des dispositifs pour compenser, c’est donc une pédagogie de la compensation.
*une substitution à l’éducation familiale :a-t-on le droit ?
D/ Accompagnement à la scolarité
En 2001, on a l’accompagnement à la scolarité qui renvoie à tout ce qui concerne le scolaire, le périscolaire et l’extrascolaire.
L’Acc sco est ancré pleinement sur les objectifs scolaires, l’Acc à la scolarité est plus vaste, le but n’est pas seulement de réussir son travail scolaire, mais c’est aussi être en bonne santé, être éduqué correctement, tout ce qui pourrait concourir à la réussite scolaire.
Acc à la scolarité= ensemble des actions visant à offrir aux côtés de l’école l’appuie et les ressources dont les enfants ont besoins pour réussir à l’école, appuie qu’ils ne trouvent pas dans leur environnement familial et social. Il intègre l’Acc sco et aussi toute la prise en charge sociale (travailleurs sociaux et de la santé). 2 objectifs de la prévention sociale :
-épanouissement personnel de l’enfant
-meilleur chance de succès à l’école.
On prend conscience que ça ne suffit pas de travailler sur le scolaire lui-même et sur ce qui est proche du scolaire, mais qu’il faut aller chercher plus en amont.
Pour qu’un dispositif puisse entrer dans la Charte d’Acc à la scolarité, il y a plusieurs conditions : la laïcité, la gratuité, l’ouverture à tous sans distinction de sexe ou d’origine, refus de prosélytisme, viser un public en difficulté.
L’objectif est la compensation sociale, l’Acc vise à compenser les inégalités qui subsistent dans l’accés à la culture et aux savoirs, et qui se creusent pendant les temps où les enfants et les jeunes ne sont pas pris en charge ni par les familles, ni par l’école. Le problème est que l’ouverture culturelle se fait avec la culture dominante donc bourgeoise.

Le concept d’handicap culturel est faux car derrière il y a du différencialisme, l’idée que des cultures valent mieux que d’autre, ou que des systèmes d’éducation sont mieux que d’autres. Les dispositifs d’Acc à la scolarité sont soumis à cette différenciation.
vanessa
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