Semaine 2 (09/02/09)
licence sciences de l'education :: second semestre :: approches disciplinaires de l'éducation :: philosophie et textes
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Semaine 2 (09/02/09)
(40 min de discussion sur la grève... )
Suite 1a2 : l'éducation sophistique
Texte du recueil : Platon, Protagoras
- p48 "Pour moi, j'ose affirmer(...)comme Orphée, Musée et leurs disciples" : Les 1ers sophistes utilisaient des déguisements de la poésie pour exercer leur métier : les grands récits.
- p49 "Aussi moi, je suis une voie toute différente (...)j'instruis les hommes" : Se présente comme savant et éducateur.
- p50 "Au contraire (...) former de bons citoyens" : Se présente comme maître de vertus. Prudence = vertu fondamentale chez les grecs : art de gouverner ses affaires, diriger sa vie, maîtriser. Art de gouverner sa maison (début de l'économie). Pas de politique sans rhétorique (art de la parole).
- p51-52 "Si donc tu peux (...) en vous disant une fable" : Fable pour justifier que tout peut s'enseigner. Il suffit d'appliquer la bonne technique.
Tension : Sophistes producteurs d'une tension : antinomie entre culture générale et culture spécialisée. Former des experts ou des individus? Education utilitaire ou culture libérale ?
Grâce aux sophistes, les grecs ont modifié le sens de l'éducation. Prend un sens plus large, noble, suppose l'éducation de l'homme, développement des facultés de l'individu : idéal d'éducation totale parfaite. Les Hommes sont éducables, à poursuivre indéfiniment.
1b : Le tournant philosophique
1b1 : L'ascèse socratique
L'éducation devient un problème philosophique majeur. Notamment avec Socrate, Platon et Aristote.
Question naturaliste : Quel est le principe de toute chose?
Question humaniste : Comment constituer une cité idéale ?
* Socrate (470-399) : Platon fut son élève. N'a rien écrit. Il trouble l'assurance des sophistes. Se présente comme un chercheur de vérité (philo sophos).
"Je ne sais qu'une chose c'est que je ne sais rien". L'homme est philosophe par nature, il cherche à savoir, il est conscient de son ignorance. Socrate incarne l'attitude philosophique par excellence.
Met en question la soit disant "science" des sophistes. Il agace tout le monde par ses questions et réponses, il confont son auditoire. Interroge sur les savoirs et les fondements des pratiques pour que l'autre se rende compte qu'il ne sait pas.
Remet en question l'une de leur principal thèse : la vertu, idéal de l'éducation chez les grecs. Qu'est ce que la vertu? Peut on l'enseigner?
Pour Socrate, la vertu n'est pas un savoir extérieur susceptible d'être acquis. Cela provient de l'intérieur, de l'âme de l'individu. Ne s'enseigne pas. Il faut un "dialogue raisonné", un examen de soi même pour acquérir la vertu.
Problème de la transmission : l'excellence n'est pas transmissible
Suite 1a2 : l'éducation sophistique
Texte du recueil : Platon, Protagoras
- p48 "Pour moi, j'ose affirmer(...)comme Orphée, Musée et leurs disciples" : Les 1ers sophistes utilisaient des déguisements de la poésie pour exercer leur métier : les grands récits.
- p49 "Aussi moi, je suis une voie toute différente (...)j'instruis les hommes" : Se présente comme savant et éducateur.
- p50 "Au contraire (...) former de bons citoyens" : Se présente comme maître de vertus. Prudence = vertu fondamentale chez les grecs : art de gouverner ses affaires, diriger sa vie, maîtriser. Art de gouverner sa maison (début de l'économie). Pas de politique sans rhétorique (art de la parole).
- p51-52 "Si donc tu peux (...) en vous disant une fable" : Fable pour justifier que tout peut s'enseigner. Il suffit d'appliquer la bonne technique.
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Tension : Sophistes producteurs d'une tension : antinomie entre culture générale et culture spécialisée. Former des experts ou des individus? Education utilitaire ou culture libérale ?
Grâce aux sophistes, les grecs ont modifié le sens de l'éducation. Prend un sens plus large, noble, suppose l'éducation de l'homme, développement des facultés de l'individu : idéal d'éducation totale parfaite. Les Hommes sont éducables, à poursuivre indéfiniment.
1b : Le tournant philosophique
1b1 : L'ascèse socratique
L'éducation devient un problème philosophique majeur. Notamment avec Socrate, Platon et Aristote.
Question naturaliste : Quel est le principe de toute chose?
Question humaniste : Comment constituer une cité idéale ?
* Socrate (470-399) : Platon fut son élève. N'a rien écrit. Il trouble l'assurance des sophistes. Se présente comme un chercheur de vérité (philo sophos).
"Je ne sais qu'une chose c'est que je ne sais rien". L'homme est philosophe par nature, il cherche à savoir, il est conscient de son ignorance. Socrate incarne l'attitude philosophique par excellence.
Met en question la soit disant "science" des sophistes. Il agace tout le monde par ses questions et réponses, il confont son auditoire. Interroge sur les savoirs et les fondements des pratiques pour que l'autre se rende compte qu'il ne sait pas.
Remet en question l'une de leur principal thèse : la vertu, idéal de l'éducation chez les grecs. Qu'est ce que la vertu? Peut on l'enseigner?
Pour Socrate, la vertu n'est pas un savoir extérieur susceptible d'être acquis. Cela provient de l'intérieur, de l'âme de l'individu. Ne s'enseigne pas. Il faut un "dialogue raisonné", un examen de soi même pour acquérir la vertu.
Problème de la transmission : l'excellence n'est pas transmissible
marine76- Messages : 27
Date d'inscription : 15/10/2008
Age : 36
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