semaine 3 20/10/08

III/Objectifs éducatifs et pratiques pédagogiques comparées dans les différents dispositifs.
A/ Activités et valeurs éducatives…
Il existe une grille d’éducation formelle, non formelle et informelle qui est beaucoup utilisée en Europe pour qualifier le système éducatif.
Éducation formelle : correspond à la forme scolaire, amène à la validation de diplôme.
Éducation non formelle : dispositifs qui poursuivent des objectifs éducatifs explicites mais qui ne relève pas d’une institution forte et qui ne sont pas organisés dans le but d’un diplôme (centre aéré, loisir de proximité…).
Éducation informelle : pas d’objectif éducatifs explicites et pas de validation de diplômes.

Dans le modèle de l’éducation non formelle, il y a une distinction entre l’activité d’apprentissage et l’activité occupationnelle.
La notion d’activité dans le cadre de l’éducation nouvelle consiste en un adulte avec des savoirs à transmettre à des enfants, apprendre c’est transmettre.
B/ Pratiques héritées de l’éducation nouvelle
Depuis le 19ème siècle, un mouvement se construit sur l’opposition à ce type d’éducation, c’est l éducation nouvelle, qui vise une éducation où l’enfant est acteur de ses apprentissages, où le milieu tient une place importante dans les apprentissages, où on se propose d’avoir un adulte qui soit du côté de l’accompagnement et de la transmission du savoir.
A. Montessori (figure de l’éducation nouvelle): « aide-moi à faire tout seul ! »
L’éducation nouvelle se propose de partir des besoins exprimés de l’enfant, Freinet le fait avec les besoins supposés.
Dans le champ de l’éducation non formelle, l’éducation nouvelle a une place importante. Réflexion autour de la notion d’activité : R. Cousinet a vulgarisé le travail de groupe en milieu scolaire, et il a distingué le fait d’être en activité et d’agir. Être en activité suppose une activité mentale (ex : la lecture) et agir suppose une activité corporelle. Celui qui s’agite n’agit pas, l’agitation n’est pas une activité.
Pour F. Best (inspiré par Wallon et Piaget) l’activité est une succession d’action :
-1 : qui est fondée sur un besoin (à partir des besoins de l’enfant (manger, dormir jouer, communication, socialisation, créativité, toute action répond à un besoin, tout dépend de l’enfant).
-2 : qui répond à un intérêt (la distinction intérêt/besoin permet de se sortir de la question de l’envie).
-3 : qui est déclenché par un désir
-4 : qui fait l’objet d’un projet ouvert
-5 : qui se déroule par opération fonctionnelle
-6 : qui constitue une expérience personnelle
-7 : qui donne lieu à une réflexion
-8 :qui permet d’atteindre un ou plusieurs objectifs
-9 : qui doit produire quelque chose, qui a un but
C/ Différentes formes d’activités pédagogiques pratiquées dans les structures de loisirs éducatifs
Pédagogue (J. Houssaye) = « L’enveloppement mutuel et dialectique de la théorie et de la pratique éducative par la même personne et sur la même personne ».
On ne peut se prétendre pédagogue que si on est à la fois praticien et théoricien de sa propre pratique.
Pédagogue de projet : basé sur un projet de départ qu’on poursuit.
Animation à thème : plusieurs activités qui ont un thème commun (maternelle : automne)
Activité quotidienne : permet aux enfants d’être contentés car l’organisation est faite en fonction des besoins de l’enfant et les activités sont complémentaires.
Pédagogie du choix : propose un choix d’activités, soit le choix se fait entre différentes activités, soit le choix se fait avec des activités différents mais dans un même thème (activité physique) (faux choix).
Pédagogie de la décision : l’enfant doit pouvoir lui-même dire ce qu’il veut faire.