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Message  vanessa Jeu 15 Jan - 23:53

J'étais absente à ce cours, j'ai récupéré les cours d'Émilie. Jespère avoir correctement retranscrit ses cours.

Chap. 3 : évolutions institutionnelles des structures dans le cadre des politiques de la ville

Depuis 2007, l’Etat a mis en place l’Acc scolaire, ce qui permet une ouverture des écoles. On a une reprise en main de l’Acc scolaire par l’éducation nationale. Tout ça rentre dans la politique de la ville qui correspond à un ensemble énorme d’empilement de dispositifs pour arriver à une politique globale. C’est une réponse à un ensemble de problèmes sociaux, urbains (tag dans les cages d’escaliers, voiture brulées. Avec ça vont se développer des actions spécifiques pour les quartiers en difficulté sociale. Le 1er discours fut un traitement pas l’éducation.
1982 : ZEP, plus de moyens pour ces zones. Opération prévention été, organisation de loisirs gratuits.
1983 : décentralisation : mise en avant des échelles locales et régionales dans les décisions.
1993 : mise en place des contrats de ville financée pas le FIV (fond interministériel d’intervention de la ville).
2005 : plan de cohésion sociale.
Loi Borloo : politique nationale visant à développer l’égalité des chances.
2007 : création du CUCS (contrat urbain de cohésion sociale).
2008 : plan espoir banlieue, le but est de redynamiser les quartiers.
On passe d’une égalité de moyen à une égalité des chances.
I/ Une relance des activités socioculturelles a vocation de prévention, le programme de réussite éducative et l’animation de quartier
A/ Une nouvelle logique éducative
Toute les actions précédentes ont eu des impactes sur le socioculturel.
L’objectif de compensation a un discours de prévention sociale. Les frontières sont rompues. On a un glissement entre l’animation socioculturelle et le travail social.
Il faut occuper le temps libre des jeunes pour éviter les débordements. L’opération ville vie vacances a pour but de lutter contre le désœuvrement des jeunes, prévenir la récidive des jeunes pris par la justice, lutter contre la violence et les comportements à risque, rentabiliser les quartiers en crise.
Animation de proximité (début 90) : dispositif assez récent.
A l’origine, l’animation traditionnelle est dans un dispositif cadré, c’est le public qui vient selon des horaires, proche de la forme scolaire.
L’animation de proximité est différente, on demande à l’animateur d’aller au devant des jeunes qui n’ont rien demandé, d’identifier leur besoin et envie. La relation pédagogique est pervertie car c’est l’adulte qui est en demande et le jeune est en situation de toute puissance.
B/ Aspects saillant du nouveau dispositif
Mais, au lieu de sortir le jeune de son milieu, on met en place des actions éducatives dans leur milieu. Il n’y a pas de rupture symbolique entre le lieu d’animation et le lieu de vie de l’enfant.
On est donc dans une logique de catalogue d’activité, avec une démarche de clientélisme où le public n’est pas captif et est à séduire.


Le contrat éducatif local (1998) a été mis en place pour mettre en cohérence tous les temps scolaire, périscolaire et extrascolaire.
Le CEL fait partie du contrat de ville (ou CUCS), le temps scolaire va être aménagé au mieux avec des centre de loisir, mission jeunesse.
Le CEL rentre dans le PEL (projet éducatif local) soutenu par jeunesse et sport au départ. L’idée est qu’il faut une continuité éducative dans le parcours de l’enfance à l’adolescence.
En 2005, ça devient « Réussite éducative », ainsi chaque plan peut s’insérer dans cette logique.
L’animation socioculturelle entre dans le programme de réussite éducative, d’égalité des chances et de parcours personnalisé, de cohésion sociale, d’excellence. C’est le modèle idéologique de conception éducative basé sur la méritocratie.
Le rôle de l’Etat est de donner l’aide à ceux qui le méritent et non plus à tous.
Le plan espoir banlieue :
-accompagnement éducatif dans les écoles prioritaires, pendant les vacances scolaire, le centre se fait dans l’école.
-réussite scolaire liée à la question du travail, la professionnalisation (stage).
-lutter contre le décrochage scolaire en reprenant les jeunes.
-multiplier les dispositifs de 2nde chance à l’âge adulte, moins de sortie sans diplôme, insertion des jeunes en entreprise.
-accompagner les lycéens des quartiers vers les classes préparatoires, logique des quotas, avec de la discrimination positive.
-instaurer internat d’excellence car le problème est la famille, il faut donc faire sortir l’enfant de son milieu.
L’objectif de tous les plans est la prévention sociale et la compensation sociale. Pour ce faire, on convoque l’activité du socioculturel (centre, mouvement sportif, Acc à la scolarité, mission jeunesse)
vanessa
vanessa

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Date d'inscription : 06/10/2008

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