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Message  vanessa Mar 19 Mai - 22:59

Les inférences et les interférences sont 2 processus qui concernent la mémoire de travail et le mémoire à long terme.
Inférences : elles concernent la mémoire de travail et la mémoire à long terme, il s'agit de tirer des informations nouvelles à partir d'un énoncé qui ne sont pas donné directement par cet énoncé. Les inférences varient selon le degré de complexité, il peut y avoir une inférence simple ou complexe. Elles peuvent aussi être fausses, faute de cadre, c'est à dire que le contexte n'est pas expliqué.
Inférence simple : ex : Il est parti en Martinique, alors il a eu beau temps.
Inférence complexe : il s'agit de tirer une conclusion à partir de 2 ou plusieurs prémisses, ex :
Tous les étudiants sont sportifs.
Tous les sportifs sont des peintres.
Donc tous les étudiants sont des peintres.
Le but de l'interférence dans l'apprentissage est qu'on réalise des inférences dans chaque cours à partir du moment où l'on fait de la compréhension. Faire des inférences n'est pas un processus automatique chez tous les élèves, il faut l'apprendre, c'est à dire tirer des informations nouvelles qui ne sont pas données directement.

La mémoire à long terme :

On ne peut estimer la capacité de la mémoire à long terme au niveau de la quantité, mais il est possible de le faire au niveau de la durée :
-l'âge intervient; les chercheurs ont constatés qu'on oubli quasiment tous les événement avant 5 ans, les événements retenus le sont car ils sont liés à un contexte émotionnel extraordinaire, à un événement heureux ou malheureux. Mais aussi, on connait un vieillissement cognitif dû à la disparition e neurones qui commence vers 25 ans. Ce vieillissement augmente avec des cas tels que des troubles cérébraux ou Alzheimer.
-on retient mieux des informations si elles sont réactivées dans le temps.
-si les informations sont bien traitées à l'origine, alors les informations restent plus longtemps dans la mémoire.
C'est l'hippocampe qui est responsable des processus d'apprentissage, mais il n'est pas développé chez les enfants avant l'âge de 5 ans, certaines informations restent parce qu'elles sont passées par d'autres structures.
Les informations qui sont passées par l'hippocampe restent 1 semaine si elles ne sont pas réactivées. Au niveau pédagogique, il faut réactiver un apprentissage sous 48 heures.
Comment sont organisées les informations dans la mlt?
Si les informations sont mieux organisées, elles sont alors plus faciles à être réutilisées.
Voir un objet ne signifie pas qu'on a traité profondément l'information (ex de la pièce de 1€ dont on ne connait pas l'image), pour ce faire, il faut faire appel à un traitement sémantique de l'information, c'est à dire à un traitement profond (on code la signification e ce qu'on voit). Un traitement superficielle s'appelle un traitement sensoriel.
L'oubli est dû à des interférences, c'est pourquoi il faut diminuer les interférences lors des apprentissages..
De quoi est composé la mlt?
La mlt est composée d'informations implicites ou procédurales et d'information explicites ou déclaratives. L'information explicite se présente comme une description de quelque chose (comment conduire), c'est ma mémoire sémantique, épisodique. L'information implicite renvoie à une action (je conduis). Ce qui reste à long terme va dans la mémoire sémantique, sauf si l'événement est lié à un contexte émotionnel fort, alors dans ce cas, on garde une trace dans la mémoire épisodique.
Pour Collin et Quillians, les concepts sont organisés en forme de réseaux gérés par les principes suivant :
-Principe d'appartenance, chaque concept appartient à une catégorie supérieur dont il pourrait hériter certaines catégories.
-Principe d'économie cognitive, il y a des concepts qui sont plus typique que d'autres pour représenter une catégorie, c'est le principe de typicalité. Si un concept est plus typique, alors le temps de traitement de l'information sera plus court. Il faut donc évaluer le degré de typicalité d'un concept avec :
*l'expérience d'une réalisation de liste de mots, alors le mot le plus fréquent sera le mot typique. C'est la méthode de la fréquence du concept.
*le temps de réponse, par rapport au temps dont on a besoins pour ajouter chaque mot.
*échelle d'évaluation, il s'agit de l'évaluation de chaque concept par rapport à une échelle, à savoir si le concept est typique ou non.
Un concept typique ne demande pas beaucoup d'effort pour le retenir car on l'a déjà identifié.
Il y a un lien entre le traitement profond de l'information et la mémoire sémantique, en effet, pour faire un traitement profond on fait appel à la mémoire sémantique.
vanessa
vanessa

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Date d'inscription : 06/10/2008

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