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semaine 6 10/11/08

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Message  vanessa Mer 12 Nov - 14:19

Ces enquêtes présentent plusieurs intérêts :
*une régularité dans le temps.
*la préoccupation d’essayer de mettre en place des critères d’analyse communs pour plusieurs pays.
*les effets sur le plan de la politique éducative.
*l’examen des résultats de la campagne de 2003 montre que les pays qui dépensent le plus n’obtiennent pas de meilleurs résultats que les autres.
L’Australie, la Belgique, le canada, la Finlande,, la République Tchèque, le Japon, la Corée, le Pays Bas dépensent relativement moins d’argent par élève et obtiennent en moyenne des résultats assez satisfaisants alors que les Etats-Unis dépensent beaucoup plus et obtiennent des résultats inférieurs à la moyenne des pays européens.
Questionnement sur le plan méthodologique sur ces enquêtes PISA : les élèves sont-ils habitués aux questions ? Que peut-on retirer des résultats et leurs conséquences?

  • Des modèles éducatifs

Voir document sur conférence/débat
Le modèle britannique :

Satisfaction de l’enquête PISA car :
-le type d’évaluation proposé est semblable à celui des écoles britanniques. En effet les écoles britanniques cherchent à évaluer la mise en œuvre des compétences et des savoirs tout comme l’enquête PISA.
-il y a une forte corrélation entre le niveau de réussite des élèves et le statut socio économique des parents.
-l’éducation nationale anglaise a mis en place une stratégie globale très claire pour augmenter le niveau de réussite des écoles. Ça différencie la Grande-Bretagne des autres pays de l’OCDE.
-évaluation systématique de la Grande Bretagne des élèves à 7, 11, 14 et 16 ans ; responsabilité des écoles quant à leur résultats ; multiplication des inspections et des rapports.
Le modèle italien :

La situation de l’Italie est faible car elle en dessous de la moyenne des pays de l’OCDE et le niveau d’excellence y est plus réduit que dans d’autres pays.
Il faut se demander si l’immigration n’a pas un effet sur ces résultats, c’est aussi du au fait que la scolarité obligatoire est récente en Italie. La place supérieure des écoles privées sur les écoles publiques a aussi un rôle dans les résultats de l’Italie. Bien que les écoles privées soient privilégiées, elles n’ont pas de meilleurs résultats.
Dans l’enquête PISA, les questions ouvertes sont très présentes, alors que les élèves italiens ne sont pas habitués à s’exprimer de cette manière sur leur expérience personnelle. Le modèle d’évaluation est donc différent, ce qui influe sur les résultats.
Le modèle allemand :

En Allemagne, on a une forte corrélation entre environnement social et les résultats du système éducatif.
On se pose la question de l’intégration des enfants des immigrés avec des schémas complexes comme en France. Il arrive que les résultats de ces élèves soient supérieurs à ceux des autres alors même que les enfants d’immigrés font partis des couches inférieures de la population.
L’Allemagne est beaucoup plus investie dans l’enseignement secondaire que dans le primaire.
Son système scolaire est divisé par filières en 3 grandes écoles différentes.
L’école allemande est une école à mi-temps, ce qui est un handicap vis-à-vis de l’enquête PISA car il y a beaucoup moins de possibilité de promotion individuelle.
L’Allemagne connait aussi un manque de pédagogie en matière de promotion individuelle, le but du système scolaire allemand étant de constituer très tôt des groupes homogènes.
L’Allemagne réfléchie à des systèmes de transformation de son système scolaire, en priorité :
-la promotion précoce, c'est-à-dire une mission d’éducation qui doit commencer dès le jardin d’enfants, réforme de la formation initiale des éducatrices du jardin d’enfant.
-la promotion individuelle, c'est-à-dire la reconnaissance des parcours beaucoup plus individualisé pour plus de soutien.
-les compétences pluridisciplinaires, apprendre à apprendre (moins de séparation de filière).
-la formation continue des enseignants, c'est-à-dire reprenant le modèle britannique autour de l’engagement, de la motivation des étudiants.
Le modèle français :

Globalement, la France se situe à la moyenne ou au dessus de celle-ci dans l’enquête.
En France, le phénomène de redoublement apparait comme un révélateur de faiblesse mais il est bénéfique puisqu’il remet à niveau les élèves.
En France, on a une réticence des élèves à écrire des textes longs, on se pose donc la question de la compétence développée au collège.
Conclusion : des reproches sont faits à l’enquête PISA, en dehors des constats des progrès méthodologiques. En France et en Italie, on a une prédominance du modèle anglo-saxon dans la production des ces textes, ce qui peut avoir une influence sur les résultats pays par pays. On distingue 3 groupes de pays : anglo-saxon, germanique et latin.
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vanessa
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Date d'inscription : 06/10/2008

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