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Message  vanessa Mar 12 Mai - 23:42

Enfin dans les années 1970, l'union libre correspond à une organisation stable qui va venir concurrencer le mariage.
Le terme union libre apparaît véritablement à ce moment, on le voit évoluer dans les documents administratif, par exemple avec l'apparition d'une case union libre. Ce phénomène fait apparaître le PACS, qui est une réponse plitique à ce phénomène d'union libre car elle ne peut être reconnue socialement et pose problème sur le plan juridique, le PACS vient donc légaliser ce phénomène. L'union libre va concerner les couples qui après avoir été mariés ont divorcé et reforment une union.
Le divorce :
A la fin du 20ème siècle, on a des transformations importantes du regard porté à ce phénomène, son histoire est assez chaotique car a plusieurs reprises il a été reconnu et non reconnu. Le divorce connait 3 périodes :
jusqu'aux années 1950 : il existe légalement; statistiquement les divorces sont plus nombreux et ont lieu au bout de 6 à 8 ans de mariage, mais c'est une pratique qui reste minoritaire car elle est immorale voire dépréciée. Les personnes divorcées sont porteuses de ce phénomène car elle sont considérées comme volage, dangereuse, les enfants de divorcés sont des enfants perturbés. On a donc à cette époque une vision négative du divorce.
Pendant les années 1960, début 1970, le divorce connait sa période la plus élevé, le phénomène de divorcialité est multiplié par 3. La fréquence de divorce est la même que ce soit après 5 ans de mariage ou 25 ans. Ce phénomène n'est donc pas lié à la durée du mariage.
On a une modification du regard porté sur les personnes divorcées car comme c'est un phénomène en augmentation, ils sont entrés dans la normalité.
Des années 1980 à aujourd'hui, on entre dans une phase de stabilisation du divorce, sociologiquement parlant, on se trouve devant une difficulté car l'union libre ayant augmentée, nous ne pouvons repérer que les phénomènes de divorce après mariage mais pas les séparations, c'est à dire que la fin des unions libres ne sont pas visibles.
La fréquence du divorce a plusieurs conséquences :
*D'exceptionnel le phénomène devient minoritaire, il fait donc partie des « suites logiquement envisageables du mariage. »
La proportion des divorces précoces augmente, on ne divorce pas plus mais plus tôt.
Le phénomène est devenu tellement normal que sociologues et démographes ont estimé qu'un mariage sur 3 terminera par un divorce.
*Phénomène du remariage, il touche plus les personnes divorcées que les veufs. Il faut distinguer différents mariages, le remariage après une vie en union libre et le premier mariage. La question est de savoir qui se remarie et comment.
*Les personnes divorcées vont se remettre en couple sous la forme de l'union libre et donc développer une dernière forme d'organisation familiale.
La famille recomposée :
Elles a toujours existé, les veufs avec des enfants en bas âges se remariaient. Aujourd'hui, la famille recomposée est faite d'individus qui se sont séparés d'autres individus vivants, ils viennent soit d'une rupture en union libre, soit d'un divorce. Cette forme familiale met en jeu les enfants. Elle prend de l'ampleur au fur et à mesure qu'augmente le nombre de divorce, ce qui pose question en terme de dénomination des individus au sein de ces familles recomposées.
La monoparentalité :
Forme de famille dans la société européenne, pendant longtemps la monoparentalité renvoyait à la notion de « fille-mère », ce qui nous renvoie à une anormalité. (elle a 2 statuts sociaux, soit c'est une garce, soit elle a été abusé.) il faut différencier la monoparentalité voulue (monde intellectuel, souhait de faire un enfant) et non voulue (abusé).

Ces transformations de l'organisation familiale vont induire un développement des recherches en sociologie de la famille dans la fin du 20ème siècle, ce qui amène des bouleversements des opinions sur la sexualité.
On a une remise en cause du schéma parsonien (de Talcott Parsons), 1955, The american family. Ce schéma est celui du compagnonnage équilibré, modèle occidental, homme/père au travail, femme/mère à la maison, répartition des tâches, filles dévolues au père, sur le plan éducatif, la petite enfance est pour le mère et l'adolescence masculine pour le père. Ce schéma paraissait être le seul schéma convenable de la famille, chaque membre de la famille a une fonction.
Dans la 2ème partie du 20èmes siècle, on passe de ce schéma parsonien à une analyse moins fonctionnaliste du fonctionnement de la famille, marqué par la psychologie sociale, ce qui va nous amener à considérer la famille comme une institution de production. Il y a nécessite d'optimiser cette production. On va donc analyser la famille et les conjoints comme des décideurs qui organisent la famille de façon rationnelle. Père et mère n'ont pas une rôle prédéfinit comme dans le schéma parsonien., ici l'organisation se fait selon les disponibilités de chacun.
On trouve dans cette conception le choix du nombre d'enfant, le choix de la fréquence des grossesses, du mode d'habitation, la notion de carrière, de travail de la femme, ce qui fait l'objet d'une organisation rationnelle.
D'un point de vue sociologique, l'organisation familiale, marquée par les années 1970 en terme d'inégalité et de pouvoir, est une organisation entre des individus, ils sont en relation en terme d'influence et de pouvoir. On a une forme d'échange inégal de ressources qui sont elles-même inégales. Se marier c'est former un couple avec 2 individus qui sont inégaux mais qui mettent en commun des ressources inégales au niveau socio-culturel et socio-affectif, selon l'éducation que chacun des acteurs a reçu.
On retrouve ici ce que pointait déjà Durkheim, c'est à dire que le mariage protège l'homme du suicide, au contraire de la femme qui est moins protégées du suicide.
D'un point de vue sociologique, le divorce n'a comme seule explication pendant longtemps que le phénomène de carence, soit de socialisation (il se sont mariés trop jeune), soit carence de ressources (financière ou intellectuelle), soit de carence affective, manque de proximité. Le divorce est une situation d'inventivité relationnelle, il permet de développer une nouvelle relation, ce qui permet au divorce de ne plus être perçu comme étant négatif. C'est cette notion d'innovation qui amène la notion de famille recomposée.
Aujourd'hui on a plusieurs modèles parentaux, celui de la famille nucléaire et du mariage des parents.
Dans la famille recomposée, l'analyse des positions des membres ne ce fait plus par rapport aux parents mais par rapport aux enfants.
Cette multiplicité des formes familiales fait qu'on voit se développer une tentative de typologie du mode d'organisation familial, non plus en fonction d'une définition, mais une typologie qui met en jeu 3 variables :
-la notion de cohésion familiale, quelque soit la forme juridique, dans toute famille il y a une plus ou moins grande cohésion.
-axe d'ouverture, famille fermée sur elle même, ou ouverture sur le monde extérieur.
3ème axe au prochain épisode...
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vanessa
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